La dyspepsie fonctionnelle est définie par la présence d’un ou plusieurs des symptômes suivants: douleur/brûlure épigastrique, plénitude postprandiale, satiété précoce, qui doivent être présents depuis au moins six mois avant le diagnostic, dont trois mois consécutifs, sans qu’il y ait de preuve d’une cause organique. Le tableau ci-dessous liste les signes d’alarme pour une origine organique de la dyspepsie. L’article revient lui en détail sur les facteurs de risque, la physiopathologie, le diagnostic et les traitements de cette pathologie.
La dyspepsie fonctionnelle est définie par la présence d’un ou plusieurs des symptômes suivants : douleur/brûlure épigastrique, plénitude postprandiale, satiété précoce qui doivent être présents depuis au moins six mois avant le diagnostic, dont trois mois consécutifs, sans qu’il y ait de preuve d’une cause organique. La physiopathologie est complexe et mal comprise. Le bilan initial comprend une anamnèse approfondie, un examen physique, un bilan sanguin, une sérologie de la maladie cœliaque et écarter une infection à Helicobacter pylori. Une gastroscopie et un ultrason abdominal sont indiqués chez la majorité des patients afin d’exclure les diagnostics différentiels organiques. Le traitement est multiple et comprend les inhibiteurs de la pompe à proton, l’éradication d’Helicobacter pylori, la phytothérapie et les neuromodulateurs.
La gastroentérologie et l’hépatologie sont des disciplines variées et en pleine évolution. Durant l’année 2022, plusieurs études marquantes ont été publiées dans les domaines de l’hépatologie, des maladies fonctionnelles, de l’endoscopie et des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). Les avancées les plus importantes sont le traitement antiviral contre l’hépatite D, la nouvelle classification de Chicago version 4 pour les troubles moteurs œsophagiens, le traitement biologique de l’œsophagite à éosinophiles, l’efficacité de la coloscopie de dépistage, de nouvelles techniques endoscopiques comme le G-POEM ou la gastrectomie endoscopique et des nouveaux médicaments pour les MICI comme l’ozanimod, l’upadacitinib ou les anticorps anti-IL-23.
L’azathioprine garde actuellement une place importante dans le traitement des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et de l’hépatite autoimmune. Il s’agit d’une molécule à marge thérapeutique étroite, associée à un risque de toxicité, notamment hématologique et hépatique. Son métabolisme complexe est influencé par des polymorphismes génétiques qui sont reflétés dans la variabilité interindividuelle observée dans la réponse au traitement et le profil de tolérance. Son utilisation nécessite donc une bonne connaissance de cette molécule. L’instauration du traitement se fait après un bilan préalable, puis une titration progressive des posologies, tout en surveillant étroitement les éventuelles toxicités. Le monitoring des concentrations sanguines des métabolites (notamment actifs) permet de guider l’adaptation personnalisée des posologies.
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